Pathologies de la verge

Tumeur ou cancer de la verge 

Il s’agit d’un tumeur rare touchant principalement l’homme âgé, le facteur de risque reconnu est l’infection à HPV (papilloma virus). Cette maladie évolue lentement au début, il existe une lésion sur le gland ou le prépuce, qui ne cicatrise pas, souvent en relief, ulcérée, saignant facilement au contact.
Le traitement est le plus souvent chirurgical, avec l’éxérèse de la lésion, voire de la verge en cas d’envahissement local important.

Dyserection

Trouble érectionLa dysfonction érectile  est une pathologie qui touche  près d’un homme sur trois après 40 ans.
La cause est souvent multifactorielle :

  • vasculaire, par oblitération des artères caverneuses, Iliaques internes ou pudendales, lié à l’âge , l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’obésité, la dyslipidémie, lié à une maladie de Lapeyronie, une tumeur pelvienne.
  • neurologique, dans le cadre de maladies telles que le diabète, maladie neuro-dégénératives, traumatisme médullaire, après une chirurgie pelvienne 
  • traumatique lors de fracas du bassin.
  • médicamenteuses, hormonales, psychologiques (anxiété de performance)

Un interrogatoire détaillé, un examen clinique et quelques examens para clinique permettent de faire le diagnostic d’une dysfonction érectile d’origine organique ou psychologique.
Il est important d’envisager qu’il existe toujours une part psychologique à ce type de trouble.

Les traitement possibles :

  • les inhibiteurs de la phospho-di-étérase 5 (IPDE5) sont des comprimés qui s’avalent
  • les ondes de choc de faible intensité
  • les injections et instillations intra urétrale de prostaglandines sont des traitements un peu plus invasifs qui nécessitent une éducation
  • le vacuum est un appareil qui fabrique une aspiration pour déclencher une érection, il existe différents modèles médicaux

Les ondes de choc de faible intensité :

Il s’agit d’un traitement qui existe depuis peu, et qui n’est pas encore remboursé par la sécurité sociale.

Les premières études sur ce mode de traitement dates de 2015, et une grande étude prospective multicentrique nationale a montré de bons résultats en fin d’année 2018.
Le mécanisme d’action des ces ondes se fait par une vasodilatation à court terme et un développement d’une néovascularisation des corps caverneux à long terme, ce qui a pour effet d’augmenter le flux sanguin dans les corps caverneux et d’améliorer la fonction érectile.
Cet effet est potentialisé par l’utilisation des IPDE5.

Ce traitement est indiqué chez tous les patients souffrants d’une dysfonction érectile d’origine vasculaire.

On réalise en général, 6 séances d’onde de choc, en délivrant entre 4000 et 5000 coups selon la pathologie à traiter.
Le Dr BRIANT et le Dr GALONNIER réalisent les séances d’onde de choc au sein du cabinet de la place CARNOT

En cas d’échec des différents traitements, la chirurgie est possible avec la mise en place d’implant pénien semi rigide ou gonflable.

Ces différentes chirurgies sont développées dans un chapitre dédié.

Un autre traitement est disponible, existe depuis peu mais n’est pas encore remboursé par la sécurité sociale. Il s’agit du traitement par onde de choc de faible intensité.

Les premières études dates de 2015, et une grande étude prospective multicentrique nationale a montré bons résultats en fin d’année 2018.
Le mécanisme d’action des ces ondes se fait par une vasodilatation à court terme et un développement d’une néovascularisation des corps caverneux à long terme, ce qui a pour effet d’augmenter le flux sanguin dans les corps caverneux et d’améliorer la fonction érectile.
Cet effet est potentialisé par l’utilisation des IPDE5.

Ce traitement est indiqué chez tous les patients souffrants d’une dysfonction érectile d’origine vasculaire.

Le NOVELATOR, machine permettant de délivrer ces ondes de chocs de faible intensité, est un traitement innovant dans la prise en charge de la dysfonction érectile. 
Il s’agit du premier centre à Lyon disposant de cette technologie.

courbure de la verge

Courbure de verge, et maladie de LAPEYRONIE

Il existe de nombreuses formes de verge qui ne sont pas forcément pathologiques.

Une courbure de verge est pathologique lorsqu’elle est gênante pour la vie sexuelle. Il s’agit d’une déformation des corps caverneux.
Il y a deux types de courbures, harmonieuses qui sont souvent des courbures congénitales, et les courbures dysharmonieuses qui surviennent dans les suites d’un traumatisme, d’une déchirure des structures de la verge lors d’un faux pas du coït, à la suite d’une maladie de Lapeyronie.

Les courbures congénitales sont assez rares, la forme « anormale » de la verge existe souvent depuis l’enfance. Il n’y a rien à faire si la sexualité est possible.
Dans le cas où l’angulation ou la courbure rend la sexualité inenvisageable, il est nécessaire de corriger l’angulation par une intervention de NESBIT, qui visera à corriger au minimum cette angulation pour rendre possible les rapports sexuels.

 

La maladie de LAPEYRONIE

Il s’agit d’une maladie inflammatoire touchant le corps caverneux de la verge et évoluant en deux phases.
Elle touche jusqu’à 9 % de la population masculine, les causes de cette pathologie sont très discutées, il existe une association fréquente avec le diabète, obésité, hypertension artérielle, hyperlipidémie, tabagisme, déficit en testostérone, antécédent de chirurgie du pelvis.

La première phase est appelée phase inflammatoire ou phase chaude, il existe à ce moment-là des douleurs lors ou en dehors des érections, durant les rapports sexuels.
Durant cette phase on observe une angulation progressive de la verge en érection, et parallèlement, on perçoit sur le corps caverneux de la verge une induration (ou plaque de Lapeyronie)

cancer verge

Jusqu’à il y quelques temps, il n’existait pas de traitement ayant prouvé son efficacité lors de cette phase.
Actuellement, le seul traitement recommandé los de la phase inflammatoire, ayant prouvé récemment une certaine efficacité, ce sont les ondes de chocs de faible intensité.
Il est donc conseillé de consulter rapidement lors des premiers symptômes, en vue d’un traitement par onde de choc de faible intensité, ce qui pourrait permettre de limiter l’évolution de la pathologie.

La deuxième phase, est appelée la phase froide, l’angulation de la verge en érection est fixée, il existe ou non une dysfonction érectile associé en rapport avec l’évolution de la maladie.
La sexualité peut être difficile à ce moment.
Cette phase peut durer plusieurs années.

Dans 20 % des cas on observe une régression de la plaque après plusieurs années.

Une fois la courbure constituée, on discute une chirurgie correctrice, les injections de plasma enrichie en plaquette, des ondes de choc de faible intensité.
La chirurgie restant le plus efficace sur la correction de la courbure.

Pathologie du prépuce

Le prépuce est la peau qui recouvre le gland et qui fait partie du fourreau de la verge.
Ce prépuce peut être resserré à son extrémité et définir ce qu’on appel un phimosis. Ce phimosis peut gêner le décalotage du gland pouvant entrainer des problèmes d’hygiène, des douleurs ou une gêne lors des rapports sexuels.

Le prépuce peut également être à l’origine de lésions cutanés du gland par phénomènes de macération lorsque le décalotage n’est pas fait régulièrement.

La plupart du temps, les problèmes de prépuces s’améliorent avec une meilleur hygiène, mais le phimosis devra souvent faire l’objet d’une chirurgie :
plastie de Duhamel , Posthectomie ou circoncision qui font l’objet d’un chapitre dédié.