Chirurgie des Calculs

Urétéroscopie et Urétéro-rénoscopie souple

Elle consiste à introduire une fine caméra (urétéroscope) dans la vessie puis dans le canal de l’uretère (canal allant du rein à la vessie) par les voies naturelles, sans ouverture.

On distingue l’urétéroscopie rigide et l’urétéro-rénoscopie souple.

Pour les calculs de l’uretère, on utilise un urétéroscope rigide permettant de les fragmenter et les récupérer.

Pour les calculs du rein, la technique la plus moderne est l’urétéroscopie souple ou urétéro-rénoscopie souple. Il s’agit d’une caméra flexible et miniature qui permet d’explorer les cavités du rein et de fragmenter les calculs à l’aide d’un laser Holmium. Les fibres laser utilisées ont un diamètre de 200 à 500 micromètres.

Urétéro-rénoscope souple : caméra permettant d’explorer les cavités du rein
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale et la sortie est autorisée le lendemain de l’opération en absence de complications. Une sonde est placée dans l’uretère (sonde urétérale ou sonde JJ) en fin d’intervention et sera retirée secondairement sous anesthésie locale. Les principaux effets secondaires possibles sont les lésions du canal de l’uretère et les infections.

l’urétéroscopie souple ou urétéro-rénoscopie souple

 

calcul reins LEC

Lithotriptie Extra-Corporelle (LEC)

C’est le traitement de première intention et le moins invasif des calculs urinaires. Les calculs sont détruits par des ondes de choc produites par un générateur situé à l’extérieur du corps. L’efficacité est en moyenne de 75% pour les calculs situés dans les cavités du rein et mesurant moins de 2 cm. Plusieurs séances peuvent être nécessaires pour fragmenter le calcul. Le principal risque de la LEC est la colique néphrétique liée à l’élimination des fragments du calcul (20%). Le risque de saignement ou d’hématome est faible mais toute prise d’anticoagulants devra être arrêtée avant la LEC.

Calculs urinaires